La psychanalyse P.A.R propose une nouvelle approche et réflexion de la psychanalyse, elle est plus étendue, plus dynamique, mieux rationalisée, que celle que l’on accorde à la psychanalyse classique. Et surtout elle permet d’accéder à des cures beaucoup plus courtes, plus dynamiques aux résultats manifestement observables.

La psychanalyse P.A.R est un art intimiste, une extraordinaire introspection très performante, et si nécessaire à portée thérapeutique, et qui au-delà d’une méthodologie à caractère scientifique, attribue à l’être le maximum de moyens pour trouver sa plénitude en sa quête de devenir maître dans ses choix. C’est à ce jour vraisemblablement ce qu’il existe de plus pertinent et complet en matière de « travail sur Soi ». Une psychanalyse a une fin, mais les outils de développement intellectuel et de l’appréciation d’une nouvelle élaboration restent acquis à jamais

Elle s’inscrit dans les concepts et méthodologies de la psychanalyse classique, initié par Freud et augmenté des travaux de Ferenczi. La psychanalyse donnait des résultats mais dont les cheminements étaient souvent empiriques, incomplets et reposant surtout sur le savoir être et faire du praticien.

Actuellement les durées se sont considérablement allongées depuis la disparition de Freud et de Ferenczi, passant de quelques mois à plusieurs années, voire plus pour la psychanalyse dite contemporaine.

Les différents courants au lieu de renforcer cette nouvelle discipline par la précision, ont donné d’elle une image confuse qui l’éloignait de plus en plus de ce qui en a fait les concepts et bases. Ainsi progressivement l’analysant est devenu un analysé, et cela par le psychanalyste. L’alliance thérapeutique est devenue un silence glacial. Les raisons qui avaient amené à la création de cette nouvelle discipline, ont été oubliée, car la plupart des concepts avaient été insuffisamment aboutis ou rationalisés, c’est ce que va développer la PAR qui va reprendre les fondements de la psychanalyse pour développer les fondamentaux que la PAR apporte.

Freud a dit « j’ai inventé la psychanalyse lorsque j’ai quitté l’hypnose ». En 1896, il abandonne la technique de l’hypnose à laquelle il préfère la technique « psycho-analytique » qui repose principalement sur la parole, la libre association des images, des rêves, des idées, mais surtout le concept d’abréaction qui d’ailleurs n’avait pas été suffisamment définie, ni précisée, mais ainsi la psychanalyse est née.

A la disparition des fondateurs, ces bases n’ont pas été reprécisées et développées, car Il y a eu une confusion de fond, ce qui doit être la nature et la réalité de la psychanalyse, et de forme, ce que sont les moyens et les méthodes pour y arriver. C’est ainsi que chaque courantet écoles ont développée des pistes qui en réalité ont fait glisser la psychanalyse en dérive.

P.A.R

La psychanalyse PAR est la contraction des appellations : Process Analytiques Rivalin

La psychanalyse PAR est le fruit de trente années de pratiques cliniques basées à partir d’une pratique Freudienne, matinée ensuite d’une approche de la psychanalyse active au sein du CSDPA société de psychanalyse crée en 1982.

Sans cesser d’améliorer les protocoles de la psychanalyse classique, comme d’autres auteurs d’ailleurs avant lui, avaient également estimé qu’elle était non aboutie, et non réellement finie, J. Rivalin est ainsi passé des fondements de la psychanalyse classique aux fondamentaux qu’il a redéfini, en revisitant la psychanalyse classique au plus profond de ses constituants, tant sur le fond que sont les concepts, que sur la méthode.

Ces travaux partagés par d’autres psychanalystes l’ont amené progressivement à faire émerger une méthode qu’il a constamment confronté de la théorie à la pratique, et qui valorise l’essence même de la psychanalyse, à travers l’ensemble des concepts qui ont été ainsi redéfinis, et précisés.

Mais l’essentiel en psychanalyse a toujours a été de savoir définir la notion d’activité, et le lieu de cette activité. Ces deux concepts n’ont jamais été finalement précisés, il suffit de voir d’ailleurs les nombreuses correspondances entre Freud et Ferenczi à ce sujet.

La méthode que nous proposons ramène la psychanalyse à des durées très courtes, et surtout à une réelle efficacité, car elle a défini cette activité psychanalytique, mais surtout les lieux et les articulations entre les différents moyens pour y parvenir.

La psychanalyse PAR est structurée comme une architecture, nommée architecture
séquentielle, ce qui permet de préciser les lieux et les articulations entre eux, le fonctionnement est également sous tendu à travers l’identité de Process.

La psychanalyse avait défini un état mais pas véritablement la technique.

La pratique de la psychanalyse de par son assise conceptuelle aurait toujours dû être active, d’une durée courte et surtout efficace de par sa thérapeutique, comme l’a toujours recherché la PAR dans son approche conceptuelle et surtout clinique.

Elle avait donné une autre dimension dans la compréhension du psychisme, mais pas défini réellement les moyens n’y accéder ni véritablement ce qui était sa finalité.

L’activation que Freud cherchait tant, et que Ferenczi a sans cesse expérimentée, est ici décrite et maitrisée, car une psychanalyse ne peut fonctionner sans cette activation. Lacan faisait le clown, mais même s’il activait de fait ainsi, malheureusement cette mise en situation par le burlesque seul, lui échappait de fait.

Il fallait non pas s’affranchir, mais faire évoluer cette proposition initiale que nous ont présentés Freud et Ferenczi, pour continuer à aller chercher plus loin les moyens à rendre l’introspection réellement prospective et utile. La PAR a donc intégré les concepts d’utilisation du contre transfert que Freud n’a pas pu utiliser suffisamment, la fin de vie par la maladie générant ce manque de temps d’expérimentation, mais rebondissant sur les travaux de Ferenczi ne disait-il pas « L’avenir de la psychanalyse passera par l’activité du psychanalyste ».

« Le divan comme une épure ». Pour terminer ce constat rapide sur les incomplétudes qui ont conduit à ces errances pour la psychanalyse traditionnelle qui a dévié de son champ opératif, et continuer à dresser une rapide présentation de la PAR, celle-ci élève la notion de Process, au rang de convenance indissociable, car elle rationalise l’ensemble des procédés et protocoles définissant et déterminant le cadre du champ psychanalytique, les transferts, la maitrise et l’utilisation du contretransfert, les outils d’autonomie que nous conférons à l’analysant et non à l’analysé avec les moyens didactiques d’appropriation,  les interstices que procure « le pilier contingent » sa façon à permettre ainsi  à ce que le divan dans le temps de son espace soit une épure de méthode, consacrée à l’essentiel, ainsi dépouillé de ces scories qui auront été évoquées dans un autre espace d’expression. Le mot « Process » étant donc comme il est défini par lui-même : l’ensemble des protocoles, procédures, règles activées dans le cadre de la cure, et ce dans le cadre d’un champ clinique que propose la PAR au psychanalyste.

Alliance thérapeutique -> Concept d’alliance -> Concept de mitoyenneté

Ce sont ces notions d’épure et de pertinence qui font qu’avec l’ensemble des protocoles définis précédemment dans les démarches freudienne et Ferenczienne nous avons obtenu des cures hautement dynamiques réduisant ainsi de façon considérable la durée, et cela en optimisant les process et les articulations entre.

On n’agit pas on parle dans une analyse passive mais dans le cadre de la PAR on parle pour agir

Nous pouvons en retenir quelques représentations caractéristiques :
– Un psychisme psychanalytique à la définition augmentée et précisée
– Le déterminisme psychologique et la réversibilité psychique
– L’aspect mutagène du psychisme, et le principe de refoulement précisé
– Le concept de mitoyenneté
– Le concept de piles mnésiques
– Le divan épure qui seul permet la mise en œuvre de la PAR
– La notion de thaumaturgie
– Le dossier virtuel
– Le triptyque
– L’architecture séquentielle, et la notion de Process
– Les abréactions conscientisées pleinement abouties ACPA
– Les perlaborations exogènes les PEF
– Le nouveau cadre transférentiel très élargie
– La mutagénicité par homéostasie

En psychanalyse PAR l’analysant est précisément considéré comme l’acteur pleinement impliqué. Il est un participant actif et non un assisté. La philosophie de la psychanalyse P.A.R est d’offrir à l’être le maximum d’outils pour son autonomie de penser, par la lucidité nouvellement acquise et non d’en faire un assisté.

Ainsi dès le départ le psychanalyste en PAR est un pédagogue œuvrant dans le cadre de la neutralité bienveillante, pour ne pas laisser l’analysant seul dans le silence et l’errance. La démarche en PAR est didactique, sa philosophie est de donner à l’analysant au plus vite les moyens de son autonomie.

L’inconscient est structuré par et dans les émotions.
Le conscient est structuré par et dans le langage.

Le psychisme est un vaste maillage atemporel dans lequel tout active tout, de même la psychanalyse est un vaste maillage atemporel dans lequel tout active tout, notamment les mémoires conscientes et inconscientes. « L’inconscient est structuré par et dans les émotions dans le cadre d’un vaste maillage atemporel construit et structuré par l’ensemble des vécus de toutes natures ».

Le psychisme utilise deux mémoires conscientes et inconscientes ensembles, les deux utilisant des bases de données différentes s’appuyant pourtant sue les mêmes informations qui sont pourtant traités de nature différentes.

La mémoire consciente est une base de données structurés temporellement, permettant des activations volontaires et intellectuelles de ses substrats, notamment par comparaison, pour la meilleure utilité. Elle est aussi structurée de modèles effecteurs.

La mémoire inconsciente est-elle une base de données atemporelle dans laquelle les vécus sont regroupés dans ces piles mnésiques de même fréquence émotionnelles.