Une des missions parmi les plus importantes de la SFPF est d’accompagner les psychanalystes et les professionnels formé à la PAR dans l’ensemble de leur activité.

Cet accompagnement est multiple, varié riche et complexe. 

Il apparait à tous moments notamment : 

– Lors de la préparation à l’exercice 

– Lors de l’évaluation des pratiques

– Lors de l’accompagnement d’écrits résultats des pratiques cliniques et réflexions théoriques.

 

Essentiellement lors de la supervision, qui est la pièce maitresse lors de la formation et de la pratique des psychanalystes et des praticiens P.A.R

Celle-ci est très complexe, élaborée et doit être constamment aboutie, car nous pouvons affirmer sans aucun doute, que parmi des toutes les professions dites intellectuelles, il s’agit en ce qui concerne la psychanalyse, d’une activité artisanale, que Freud lui-même définissait comme un art, plus précisément comme un art intime. Il en est de même pour les psychothérapies, les activités de conseil, qui relèvent de la pratique de la PAR.

Le praticien qui va débuter son activité est un apprenti qui ne peut exercer que sous la houlette, surtout sous le regard bienveillant et aguerri d’un Maitre d’apprentissage, compagnon de route chevronné, qui va l’orienter et le contrôler, s’assurer des qualités en émergence.

Freud évoquait trois métiers impossibles à pratiquer : il citait : éduquer, gouverner, psychanalyser. Nous pouvons ajouter que sans aucun doute superviser en fait également partie et relève d’une réelle application de ce talent à être psychanalyste. Car superviser oblige à une quintessence de cet art qui en résume les trois premières, à savoir que superviser c’est bien sûr aider l’impétrant psychanalyste lors de son imprégnation des concepts de la psychanalyse et de ceux aboutis de la PAR, à savoir devenir et être praticien, c’est également l’éduquer dans le sens à lui transmettre les bonnes pratiques de cet art analytique.

C’est ainsi dans cet apprentissage d’une technicité très aboutie dans la PAR, lui permettre de savoir modéliser constamment ses réactions contre-transférentielles, hautement importantes dans l’exercice de la PAR qui va travailler essentiellement dans le concept de mitoyenneté.

Le didacticien accompagnera comme lors d’un tutorat pleinement son apprenti analyste pour l’aider à se révéler pleinement vers cette maitrise, pour à son tout former, développer les travaux psychanalytiques dans le cadre de recherches qu’il réalisera ou encadrera.

Freud a dans de nombreux écrits, notamment dans : « une analyse avec fin et analyse sans fin » précisé cela, l’ayant perçu, dés en créant cette nouvelle discipline très interactive avec le champ des autres déjà existantes, l’importance essentielle de cet aspect didactique.

 Il disait que le but d’une analyse était de finaliser toute forme d’éducation, et une formation de psychanalystes ne peut se réaliser que dans le cadre d’une psychanalyse pleinement achevée. C’est-à-dire dans le cadre de la PAR, très clairement, avec l’obtention de la maitrise de la capacité de ce qui relève de l’interprétation. L’interprétation elle est réelle, et ce distingue de la projection, qui elle est une illusion. C’est cette capacité seule permet le développement du contre-transfert qui uniquement permet d’obtenir les conditions réelles maximales au bon déroulement de la cure par l’activation et l’utilisation du transfert positif, dans le cadre du concept de mitoyenneté qui caractérise la PAR.

La maitrise du contre-transfert pour savoir activer pleinement dans le cadre du concept de mitoyenneté est donc, ce qui confirmera l’impétrant dans ses qualités à être psychanalyste reconnu et accompagné par ses pairs. C’est notamment ce qui distingue de la pratique de la psychanalyse dite sauvage, qui met en péril le patient.

Les psychanalystes et les praticiens formé à la PAR vont ainsi dans le cadre de leurs supervisions, rencontrer d’autres professionnels aguerris, et vont pouvoir réaliser et proposer des travaux de recherche cliniques et théoriques.

Ces travaux pourront être publié par notre jeune maison d’édition « Les chemins de passage »