Il s’agit d’une philosophie et d’une dynamique nouvelle, celle-ci est due à des Process nouveaux et originaux qui utilisent les technologies modernes. Elle est adaptée à la vie moderne, adaptée également à la personnalité, l’âge et les convictions personnelles de chacun, sans aucune discrimination, utilisant des techniques actuelles comme des enregistrements audio, un journal d’étude et d’observations d’élaborées par email, sans être exhaustif.

La PAR est issue des travaux de Jacques Rivalin Président de l’I.F.P.A.R institut de P.A.R répartis sur plus de trente années de pratiques psychanalytique, de psychothérapie et de coaching, de formations et d’enseignements.

Il fallait définitivement sortir des impasses que la plupart des pratiques proposaient. En effet, ces travaux s’appuient sur une profonde refonte de la façon de considérer la thérapie psychique.

Étant donné qu’il avait été trop rapidement acté que ces pratiques et approches ne produisaient que peu de résultats, duraient des années, coutaient beaucoup, et surtout ne guérissaient pas, d’ailleurs le terme de guérison leur étant même pratiquement prohibé.

Effectivement la psychanalyse s’est engluée dans des cures passives, intellectuelles ou ésotériques, et les psychothérapies proposent essentiellement des techniques de contournement, de positivation, voire de transcendance, mais ne règlent jamais le symptôme réellement, elles l’atténuent, le contournent, le détournent, mais il réapparaît toujours.

La PAR repose sur une philosophie qui s’appuie sur la dynamique du vivant. Sauf altérations physiques ou physiologiques, l’être humain nait avec quasiment le même potentiel de capacités psychiques, et ce sont les mauvaises ou bonnes adaptations que l’enfant n’a jamais voulues qui vont le façonner.

 

L’enfant nait bon, l’éducation le fait ou le défait !

Nous sommes le fruit de deux facteurs avérés et incontournables :

  • Nos déterminismes psychiques.
  • Nos adaptations aux rencontres que créent ces déterminismes.

L’appareil psychique sur lequel s’appuie la PAR développe le concept bien connu de réversibilité. L’esprit humain est mutagène et en constante élaboration, « il n’y a pas de bouton pause », et il est entropique, c’est-à-dire constamment à la recherche d’un équilibre fait de construction et de déconstruction.

Notre description de l’appareil psychique propose une antériorité et une précocité, celui-ci apparait dès les premiers moments de la conception. Car nous avons constaté que les mémoires les plus archaïques étaient accessibles, en effet il existe un état de sensations qui apparait dès la conception de l’être. Ces sensations sont accessibles par la mémoire inconsciente. Cela est développé dans plusieurs de mes écrits.

L’expérience nous montre par la clinique que l’accès à ces mémoires est possible par la pratique de la PAR, et que ces vécus dont la plupart non pas été aboutis, vont le devenir et seront l’objet de notre pratique.

Nous verrons également comment ce principe d’Action-réaction de la troisième loi de Newton détournée pour nos métaphores, et totalement exploité par son cadre explicatif.

En effet nous sommes le résultat de l’ensemble de ces adaptations, auxquelles nous nous soumettons plus ou moins de bon gré, et sans réellement le savoir.

Nous pouvons distinguer trois catégories d’adaptation :

 

  • Celles que nous pouvons revendiquer qui font de nous ce que nous sommes aujourd’hui.
  • Celles dont nous avons des doutes quant à leurs pertinences.
  • Celles que nous savons plus ou moins ratées.

La PAR s’inscrit naturellement dans ce champ du psychisme qui reconnait deux états :

  •  Le conscient qui est synthétique, qui pense, qui est temporalisé et qui essaye de     donner du sens en permanence.
  •  L’inconscient qui gère tout ce qui relève des affects, à savoir les émotions, les sensations. Il ne pense pas, il est atemporel, et sa mémoire est l’enregistrement réel des faits tels que nous les avons vécus.

 

Deux mémoires :

Nous voyons ainsi que deux mémoires existent simultanément :

  • Celle du conscient qui garde du souvenir uniquement ce qui est utilisable ou agréable.
  • Et la mémoire inconsciente qui enregistre systématiquement tout, et dont nous ne percevons qu’une partie.

 

La PAR repose méthodiquement sur les itérations entre les ACPA1 et les PEF2.

Nous comprenons ainsi que l’ensemble de nos comportements sont les conséquences, les résultats de la totalité de nos vécus. La PAR va donc dès le top départ de la démarche, mettre tout de suite en œuvre une exploration de nos mémoires, pour repérer ces zones de désagréments qui interférent en nous, et que nous en soyons partiellement ou pleinement conscients.

Aussi dès le commencement de la démarche, nous aurons conjointement investigué l’ensemble des territoires, et repéré les conduites non appropriées qui ont systématiquement une cause et une origine. Et tant que nous n’aurons pas trouvé, les symptômes ne seront pas désactivés. Nous voyons bien que c’est là où s’arrêtent la plupart des thérapies proposant des conduites plaquées sur des terrains psychiques fragiles.

Une fois ces territoires identifiés, nous les travaillons grâce aux ACPA qui permettent d’aboutir les représentations psychiques bloquées à sortir, puis cela est systématiquement croisé avec la réalité, le présent de l’impétrant.

La démarche est rationnelle et cartésienne, car cette introspection est structurée dans la notion d’architecture séquentielle. Je vais ainsi exposer quelques points de présentation plus loin.

Le démarrage de la démarche plonge l’impétrant de suite à préciser ses mals être, ses comportements dérangeants, voire ses névroses, et tous les comportements inadéquats.

Nous allons pour cela investiguer ensemble, et ceci dès le départ de la démarche, afin de définir les zones historiques et les protagonistes associés, et distingués. Ceci va se faire par strates, par étapes de plus en plus fines, de plus en plus précises et ceci sans aucune violence.

 

Passés et présents confrontés constamment

Nous sommes les seuls à effectuer aussi méthodiquement ce maillage en permanence, étant donné que le champ du présent est essentiel aussi dans le cadre de la pratique de la PAR, car il permet à la personne de savoir réellement s’évaluer. Cela sera développé parallèlement à ce principe d’introspection, puisque les deux sont liés.

Ces territoires inachevés, de douleurs multiples, comme : la peur, la colère, la haine, la soumission et tant d’autres, sont malheureusement bien présents et actifs en nous, et faire semblant de les ignorer ne sert à rien, ne règle rien, pire amplifie le refoulement et lorsque celui-ci ne fonctionne plus le symptôme qui est toujours présent éclatera, et même souvent violemment.

Ainsi la PAR chemine dans ce vaste maillage atemporel qu’est le psychisme et croisera en permanence l’ensemble des zones à explorer, avec le présent, de façon à ce que le plus rapidement les PEF s’organisent.

Ceux-ci sont immédiatement croisés et confrontés à la réalité de l’impétrant principalement à ses quotidiennetés. Et si ensemble nous observons des résistances, celles-ci sont à nouveau soumises aux introspections que sont les ACPA.

Ce qui permet ces interactions, ce dynamisme, c’est le concept de mitoyenneté qui est le carburant, celui qu’utilisera en permanence le thérapeute PAR, maitre d’œuvre de la conduite de ces travaux.

Pour ceux qui connaissent et qui ne jurent que par le coaching mais qui ont vite compris que celui-ci agissait comme le comportementalisme, par des placages de technique, des optimisations et des positivations excessives, et cela sur des territoires d’affects historiques non résolus, Ici les différences reposent sur notre gestion des PEF, et les nombreuses et constantes itérations avec les ACPA.

Ainsi l’impétrant très vite dans le cadre des PEF va accéder à une capacité à s’observer qu’il ne connaissait pas auparavant. J’avais d’ailleurs développé dans un de mes ouvrages précédents : « Seul l’homme lucide est heureux ».

 

Ce que je vaux ce que je veux !

Incontestablement la plupart d’entre nous est dans l’illusion, voire le mensonge sur la réalité du moment vécu, et comme dit une autre chanson : « qu’est-ce que nous sommes bien ensemble ! Alors que non, nous serions mieux à manger une pizza sous la courette ».

Ainsi les PEF sont décomposées en trois capacités que le thérapeute va apprendre à l’impétrant à utiliser :

  • La capacité d’observation
  • La capacité de perlaboration endogène
  • La capacité de perlaboration exogène.

Ces PEF sont croisés comme je viens de l’expliquer avec les ACPA qui sont décomposés ainsi :

  •  Présentation préalable des troubles ou symptômes
  •  Anamnèse subjective et dynamique
  •  Repérages intellectuels dans le cadre de la mémoire consciente.
  •  Repérages par activation des zones d’affect.
  •  Abréactions verbalisées au protagoniste, mécanisme décrit dans le triptyque.
  •  Abréaction conscientisée pleinement abouties. La verbalisation accompagnant lacharge d’affect ciblée envers le protagoniste, ou l’évènement exotypique, ce qui permet une élaboration définitive pour une conscientisation réellement totale, non partielle, non précaire et non relative, comme dans le cadre des autres thérapies.

Ainsi les ACPA permettent de vider les souvenirs qui sont comme des piles. Les souvenirs aboutis sont naturellement abréagis et sont stockés dans la mémoire consciente.
Les souvenirs non aboutis sont actifs dans la mémoire inconsciente avec leurs charges d’affects et les scripts comportementaux, avant les ACPA ceux-ci étaient inaccessibles, après ils sont devenus conscients, mais surtout vides de leur charge, et de ce fait le conscient peut accéder à ces piles.

Mais surtout ces souvenirs ne délivrent plus leurs toxicités, ainsi la PAR ne refait pas l’histoire, elle n’invente rien, elle produit un véritable apaisement et non une illusion d’être.

 

Maillage entre ACPA et PEF :

Ce qui fait l’articulation est expliqué et contenu dans la notion d’architecture séquentielle, il s’agit de la fonction miroir, cette capacité d’une réelle et nouvelle lucidité, et essentiellement la formation du thérapeute à l’exercice de la maitrise du concept de mitoyenneté.

Celui-ci est un aboutissement de l’alliance thérapeutique, qui est devenue le concept d’alliance, puis le concept de mitoyenneté tellement propre à la PAR et que nous ne retrouvons que dans le cadre de son exercice.

Les thérapeutes pratiquant la PAR actuellement, viennent principalement de la psychanalyse, mais l’acquisition de ce savoir-faire exige une remise à plat totale de leur formation, tant académique, qu’universitaire. Il faut essentiellement que leur travail personnel « sur soi », soit pleinement abouti afin de maitriser pleinement ces outils qui sont mis à disposition.

Malheureusement la PAR subit des tentatives de reproductions, d’imitations qui sont très maladroites, voire imprudentes, car comme je m’efforce de le présenter dans tous mes travaux : il s’agit d’une globalité qui s’appuie sur une vision et exploitation de l’appareil psychique qui est basé sur ces notions de réflexivité. Il est donc important de vérifier l’appartenance du praticien à la SFPF

La pratique ne peut exister sans une compréhension et une maitrise du concept nouvellement développé de l’appareil psychique.

Ceci a permis de développer les concepts très affinés d’ACPA et de PEF dont le liant est la maitrise du concept de mitoyenneté.

C’est cet ensemble de globalité de dynamisme, l’utilisation de moyens modernes de communication, audio, enregistrement, mails qui sont intégrés comme des outils de travail qui définissent les singularités de la PAR, et qui contribuent à ce côté dynamique pour amener le plus rapide de réels résultats.

 

Ainsi c’était l’avant ! « L’avant quand j’étais dans mes symptômes. »

L’avant car le but d’une démarche en PAR est bien de cheminer, de se libérer de ces dictats d’avant, ainsi la personnalité que nous avons toujours connue mais au fond de notre intime, va maintenant pouvoir se révéler et apparaitre pour permettre cette véritable lucidité qui seule permet de faire choix réels, ce que nous nommons le Moi Intime.

Des cures réellement dynamiques, des rapports au temps radicalement différents, et un constant échange dans cette démarche didactique et pédagogique.

 

Définitions des termes suivants :

  • ACPA : abréaction1 conscientisée pleinement aboutie
  • Abréaction : décharge émotionnelle par laquelle un sujet se libère de l’affect attaché au souvenir, lui permettant ainsi de ne pas devenir ou rester pathogène.  
  • PEF : Perlaboration exogène finalisée.
  • Perlaboration : Capacité de mise en adéquation des désirs d’être avec notre réalité.